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L’évolution de la 3D dans les jeux vidéos

Les tout premiers débuts de la 3D

Les années 1970 et 1980 marquent les débuts de la 3D dans les jeux vidéo. “Maze War” (1974), est le premier jeu 3D de tir à la première personne (FPS).

En raison des limitations techniques de l’époque, les jeux vidéo devaient être optimisés pour maintenir de bonnes performances. Les premiers jeux vidéo en 3D, utilisaient une technique de graphismes vectoriels pour créer des environnements tridimensionnels rudimentaires, appelée “low-poly”. Ainsi, les textures étaient souvent de faible résolution et les développeurs utilisaient souvent un effet de brouillard appelé “FOG” pour réduire la distance d’affichage des éléments dans une couleur de fond. Cette technique permettait de masquer les modèles éloignés que les consoles de l’époque avaient du mal à afficher. Ces contraintes techniques ont contribué au style unique des jeux des années 1990.

L’arrivé de l’an 2000

C’est à partir des années 2000 que la 3D est devenue la norme dans les jeux, en grande partie grâce aux avancées technologiques et aux innovations en matière de matériel et de logiciels. Les consoles de jeux comme la PlayStation 2 (2000), la Xbox (2001) et la GameCube (2001) ont apporté une puissance de traitement intensifiée et des capacités graphiques avancées, permettant aux développeurs d’exploiter les capacités matérielles et logicielles de la 3D pour concevoir des univers de jeu plus immersifs et authentiques.

C’est à ce même moment que la micro-informatique se développe à un rythme très rapide. Avec la miniaturisation des composants matériels, ce qui rend les PC de plus en plus puissants. L’an 2000 marque la deuxième grande révolution du jeu vidéo. En plus des consoles, les jeux vidéo devenaient de plus en plus courants sur les supports CD-ROM (disques compacts).

 

Les grandes avancées jusqu’à maintenant

L’évolution de la 3D a été caractérisée par des avancées significatives en termes de graphismes, réalisme, immersion et de technologies. La puissance croissante des consoles et des ordinateurs permet aux développeurs de créer une grande diversité de jeux, certains approchant presque la réalité, offrant ainsi une variété de genres allant des jeux de tir multi-joueurs comme “PUBG Battleground” (2017) aux simulations de vie comme “Les Sims 4” (2014) mais aussi d’espace avec les open world. “Minecraft” (2011) est composé de 256 blocs du ciel au sol est sa surface horizontale est de 60.000 kilomètres par 60.000 kilomètres. Ainsi, en termes de comparaison, le monde de Minecraft est plus grand que Neptune.

 

La consommation des jeux vidéo est devenue omniprésente, devenant une partie intégrante de nos sociétés, et leur accessibilité s’est étendue à tous les supports, du téléphone mobile à la Nintendo Switch (2017).

 

Une nouvelle méthode de rendu 3D

Ces dernières années, les fabricants de cartes graphiques, de consoles et même les studios de développement de jeux vidéo mettent en avant une nouvelle technique de rendu 3D appelée “ray tracing”.

 

Mais de quoi s’agit-il exactement ?

Le Ray tracing (lancer de rayons en français) est une technique de calcul d’optique par ordinateur, utilisée pour le rendu en synthèse d’image ou pour des études de systèmes optiques.

Le jeu “Cyberpunk 2077” (2020) est un exemple de jeu vidéo utilisant l’avancée du ray tracing pour des effets visuels époustouflants.

 

Depuis la 3D, les jeux vidéo ont connu une évolution rapide et constante de ses technologies grâce à des avancées significatives dans le matériel, les logiciels et les techniques de rendu. Cette progression a permis aux jeux de devenir plus réalistes et immersifs. Les innovations telles que le ray tracing, la réalité virtuelle (VR) et l’intelligence artificielle avancée ont transformé les expériences de jeu, ouvrant ainsi la voie à des horizons encore plus prometteurs pour l’industrie du jeu vidéo.

 

Article écrit par Sylvain

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