L’IA Générative éthique : Entre innovation et responsabilité
Pour cette introduction, nous avons demandé à ChatGPT lui–même de nous donner une définition de l’IA éthique :
“L’IA éthique garantit un développement responsable de l’intelligence artificielle, en assurant transparence, équité, sécurité et respect des droits humains.”
Aujourd’hui, l’accès à l’IA générative est ouvert à tous. Nous pouvons aussi bien lui poser des questions que lui demander de nous transmettre des compétences en design dont nous manquons, ou encore de rédiger un article pour le prochain blog (promis, on ne s’en sert que pour corriger).
Cet outil fait désormais partie intégrante de notre quotidien et a profondément transformé nos vies professionnelles et personnelles, quel que soit notre secteur d’activité.
Parmi ces avancées, DeepSeek se distingue comme une alternative crédible face aux géants mondiaux du secteur. Conçu à partir de modèles de langage performants, il offre un accès open source à tous. Il excelle en codage et en mathématiques, tout en permettant une utilisation commerciale. De plus, son coût réduit en fait une option particulièrement attractive.
Un autre exemple notable est Grok 3, l’IA développée par Elon Musk, qui impressionne par sa rapidité, sa précision et ses capacités de raisonnement. Grâce à une puissance de traitement avancée et à des fonctionnalités innovantes telles que le « Big Brain Mode » et le « DeepSearch », elle repousse encore les limites de l’intelligence artificielle.
Mais cette utilisation a un coût.
Un modèle d’IA est exposé à de vastes ensembles de données pour lui permettre d’analyser, de prédire et de s’adapter à différentes situations, en entreprise ou dans la vie quotidienne. La version actuelle de Chat-GPT 4 à nécessiter 13 billions de tokens, une quantité astronomique de données. À savoir : En 2020, d’après une étude des chercheurs du département d’informatique de l’Université de Copenhague, une séance d’entraînement pour ChatGPT-3 équivalait à la consommation d’électricité de 126 maisons danoises en un an. La pollution numérique est considérable. Cela vous effraie ? C’est normal.
Dans l’esprit collectif, le terme “intelligence” est souvent mal interprété, les consciences s’affolent, et ce n’est pas nouveau : nous avons l’image d’un robot orienté vers le mal (#Skynet). Mais derrière l’IA, il y a l’être humain. Des petites mains qu’on apelle communément : « Les entraîneurs et entraîneuses d’IA ». Il faut prendre conscience que l’IA est un ensemble d’algorithmes et de statistiques qui permettent de récolter des données et d’accomplir des tâches, grâce à un réseaux de neurones qui reproduisent le mode de fonctionnement du cerveau humain et trouvent des applications variées, notamment en reconnaissance d’image, et en traitement du langage naturel.
Nous, les humains, sommes dotés d’une capacité à prendre des décisions, à analyser, à choisir ces données, et donc à avoir un impact sur le grand public, car nous sommes l’utilisateur final.
Par exemple, dans le cas d’une situation de harcèlement, vous êtes témoin et vous choisissez de dénoncer cette situation. Mais le doute s’installe : quelles seront les conséquences pour la victime ? Est-ce vraiment du harcèlement ? Et si l’un de vos proches est l’auteur du harcèlement, que feriez vous ?
Une question d'impact
C’est à ce moment précis que l’éthique devient essentielle. Bien qu’elle ne fournisse pas de solutions, elle offre la possibilité de prendre des décisions éclairées, basées sur vos valeurs, et d’agir de manière à influencer positivement la société. L’intelligence artificielle ne fait pas exception à cette règle, la législation se penche actuellement sur le sujet.
Une première législation générale, l’IA Act, a été mise en place le 13 mars 2024 en Europe. Ce règlement vise à encadrer le développement, la mise sur le marché et l’utilisation des systèmes d’intelligence artificielle.
D’autres régulations vont également être mises en place progressivement dans les gouvernements et les entreprises pour une utilisation de l’IA durable et responsable.
Le potentiel de l’IA
Il n’y a cependant pas que du négatif. L’IA permet de nous assister dans un large éventail de domaines, comme Pyronear, une application qui anticipe les feux de forêt, AZmed, une start-up développant des algorithmes d’IA prédictive pour aider les médecins à détecter des fractures sur des images médicales en moins d’une seconde. Elle permet également de lutter contre le cyberharcèlement, ou encore d’apporter des solutions pour gérer les ressources en eau et pallier les risques liés au changement climatique, comme aQuasys.
Conclusion
Le monde s’apprête à connaître un tournant majeur, et nous avons la chance d’influencer positivement la société dans son ensemble. Les technologies d’intelligence artificielle doivent être conçues pour améliorer la vie des individus, tout en préservant les droits humains et la dignité. L’éthique dans le développement de l’IA est cruciale pour éviter la création de systèmes qui pourraient, à l’avenir, représenter une menace pour notre société.
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Article écrit par Manon Baivier